Par ici la musique !!!

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mercredi 8 décembre 2010

Notre vie de volontaires au Pérou

Ah Ah ! Je savais bien que vous vous précipiteriez sur cette page ! Bande de curieux !

Eh oui, il y en a peut être qui ont commencé à se dire que je ne faisais que du tourisme…eh bien non ! Ce que vous avez vu jusqu’ici n’est que le tiers de nos activités.

Pour que vous ayez une idée générale du travail que l’on fait ici, je pense que le mieux c’est que je vous décrive une « semaine type ».
Avant de débuter, je voudrais vous parler un peu de l’Association « Pasa por te », car il y en a peut être certains d’entre vous qui serait intéressé par de l’humanitaire en Amérique du Sud, et qui se demande comment j’ai fais…Alors voilà, l’association « Pasa Por Te » à été créée en 2006, par une péruvienne du nom de Marsha Brunelle, expatriée depuis 20 ans en France. Nous l’avons trouvé sur internet et après avoir visité son site et pris connaissance de ce que son association proposée, nous avons pris contact avec elle. Cette assoc’ à deux buts majeurs : soutenir et financer des projets de développement en Amérique Latine et aider les jeunes français à découvrir ces pays, leurs cultures, leurs populations…grâce à l’insertion linguistique, au travail humanitaire, ou aux missions professionnelles.
L’adhésion à Pasa Por Te vous permet de bénéficier du réseau de contacts de Marsha en Amérique Latine avec qui elle vous met en relation. A titre non contractuel, il est aussi possible pour l’association d’organiser votre accueil à l’aéroport et de vous trouver un logement, comme il a été le cas pour nous.
Voici le lien du site : www.pasaporte.free.fr


Lundi

Nous travaillons à Reina de la Paz toute la journée de 8h à 13h et de 15h à 16h. Plus précisément, le matin nous aidons les femmes de la crèche à s’occuper des enfants. (Je vous rappelle que ces enfants sont ceux des jeunes mères qui sont-elles pendant ce temps au collège…je sais, je sais, vous le saviez peut être déjà mais c’est pour voir si vous suiviez bien mes épisodes…). Il y a 4 salles : Je travaille dans la première avec les plus petits qui sont au total 9 et qui ont de 1 mois a 11 mois, du plus âgé au moins âgé : Evelin, Jimena, Luis Enrique, Patrick, Yeferson, Cielo, Ranz, et les jumeaux Alejandro et Daniel. Je commence par leur donner le bain à tous, puis je les fais manger,  et leur fait des jeux d’éveils.  











Pendant qu’Antho s’occupe des plus grands dans la 4ème salle. Ce sont les plus terribles ! Ils courent partout, ne sont pas très propres, se chamaillent constamment et crient beaucoup…pauvre Antho…Mais ça va, il se débrouille quand même plutôt bien malgré que ce ne soit pas son élément
.



L’après midi nous avons mis en place des ateliers de sport et d’arts plastiques avec les jeunes mamans. Antho gère un groupe de filles de plus ou moins 8 filles et leur fait faire du volley et du foot. Tandis que moi j’anime un atelier d’arts plastiques avec plus ou moins 5 filles.
La réalité de ces deux ateliers est que nous ne pouvons faire que des ateliers et pas des cours pour l’instant car on manque cruellement de matériel et les filles ne sont pas très ponctuelles…imaginez-vous donner des cours de foot alors que le ballon est introuvable au moins 1 fois sur 3, que vous n’avez pas de chasubles pour différencier les équipes et que l’effectif est fluctuant au cours de l’heure car les mères sont sans arrêt en train de courir après leur gamins, qui eux-mêmes veulent s’amuser  au milieu du terrain…Quant à mes « cours d’arts plastiques », ce n’est pas évidant car j’ai peu de matériel et qu’il ne me permet pas de faire de grandes choses. De plus, il y a là encore toujours les petits-bouts qui viennent s’incruster pendant la séance…





Et tous ces petits que vous voyez sur le coté ce sont nos « ramasseurs de balles ». Oui je sais ils n’ont pas encore bien compris leur fonction… vu qu’ils essaient de ramasser la balle avec laquelle on est en train de jouer, mais il faut les excuser ce ne sont encore que des stagiaires… :-)).


Il y a des jours où les mères ne sont pas disponibles, alors je fais mes ateliers dessins aux petits…ce qui est beaucoup plus dur a gérer car il faut régler les bagarres quand l’un d’eux veut prendre tout les crayons et rien partager…lol !






Mardi :

Jusqu'à il y a 2 semaines nous allions donner des cours de français le mardi et le jeudi, dans un collège du nom de « Santa Maria Eufrasia » pour des filles de catégorie sociale plutôt aisée. Nous avions  5 classes, qui comptaient entre 15 et 30 élèves du CM2 à la 4ème. Nos horaires : de 12h à 16h le mardi, et de 9h à 16h le jeudi.
C’est Marsha, la directrice de l’association française, qui nous a envoyé sur ce projet qui est le sien. Avant notre arrivée, Marsha avait mis en place un système de vidéo conférence via Skype, d’où elle donne ses cours depuis la France au Pérou. Maintenant que nous sommes là, sachant qu’il y a aussi présente la coordinatrice Nina, et un autre volontaire François…ça en fait du monde et du bordel !!
Le cours se passe exactement comme ça : on arrive 5 minutes avant le début du cours et l’on se connecte à Skype. Marsha nous donne la marche à suivre pour le cours. Les élèves et la coordinatrice arrivent et s’en suit une discussion de 10 minutes entre Marsha et la coordinatrice pour savoir si le plan du cours lui convient à elle aussi. Pendant ce temps les filles commencent à bavarder, rigoler, et gigoter dans tout les sens. On commence donc le cours dans le bazar. Pour faire bref, le boulot est assez restrictif car nous devons nous cantonner à un simple rôle d’assistant du maître de conférence, et nous contenter plus ou moins de répéter et faire répéter les phrases…donc très peu de place pour la prise d’initiative.
Nous y allions au départ le mardi et le jeudi, mais nous avons décidé de n’y aller que le mardi pour les raisons suivantes : premièrement le public (les jeunes filles de catégories sociales aisées ou très aisées)  n’est pas un public nécessiteux de travail humanitaire. Deuxièmement, le travail en lui-même ne correspond pas à nos attentes dans le sens ou nous n’avons que très peu de place pour la prise d’initiative, et que notre boulot n’est qu’un appui facultatif et facilement remplaçable. En conclusion, nous sentant bien plus responsabilisés dans nos fonctions et bien plus utiles avec les enfants du Pino, nous avons souhaité passé une journée de plus au Pino au détriment du collège.



Du mercredi au vendredi :

Bon j’espère que vous suivez bien et que vous n’en avez pas marre de lire car on arrive à la partie qui je pense va le plus vous intéresser…alors courage et suivez moi !
Pour vous détendre un peu, quelques photos pour vous présentez le bidonville « Cerro El Pino » ou l’on travaille et quelques vues des bidonvilles alentours que l’on voit depuis la bibliothèque des Sœurs.

Le Cerro El Pino : Cerro qui signifie montagne et Pino qui est le nom d'un fruit du Perou

Cerro San Agostino
Avenue Circonvulacion





El Pino est le nom d’un quartier pauvre de Lima. C’est un bidonville situé sur une colline. Les sœurs y ont une maison qui est aussi une chapelle en haut du bidonville, et une autre en bas de l’autre coté de la route. L’histoire de ce bidonville, comme celles de la plupart des autres bidonvilles alentours, est que durant l’apogée du terrorisme au Pérou au cours des années 1980-1990 (le Sentier Lumineux), la plupart des familles des petites villes des Hauts Plateaux (Andes) ont été forcées de fuir vers Lima. Surpopulation faisant, nombreuses sont les familles qui n’avaient nulle part où aller et qui ont construit des maisons de fortune sur ces montagnes. La deuxième raison de cette misère et que Lima est vu par les petites villes du Pérou comme l’ Eldorado, c'est-à-dire que nombreux sont les paysans qui vont vendre toutes leurs terres pour venir s’installer à Lima croyant que c’est à ici qu’ils feront fortune et qu’ils auront de la chance…ce qui n’est qu’une grande illusion…au final, ils se retrouvent soit exploité par les riches, soit dans les rues à mendier sans chaussures et lieu où vivre.


Nous travaillons tous les matins de 10h à 13h dans la maison en bas du bidonville, où nous aidons à la constitution des dossiers dans le cadre du « projet des padrinos » : prendre en photo l’enfant, traduction de l’espagnol à l’anglais des lettres de correspondance et autres documents. Nous rentrons aussi sur les ordinateurs,  des informations concernant leurs conditions de vies : état de santé physique et mental de l’enfant, situation familiale, niveau d’éducation, état du lieu où il vit, nutrition, etc…… (Voir plus loin dans ma description du projet PINIFE). 

A partir de 15h nous montons à la chapelle rejoindre les enfants du bidonville. On y monte à pied ou en moto taxi (eh oui mine de rien ça grimpe ici !), vêtu de nos soi-disant gilet pare-balles…ce ne sont en faite que des chasubles de couleur bleue que l’on porte pour que l’on soit reconnus par les habitants, et aussi pour ne pas que les voleurs ou autres « bandits » croient que l’on est perdus et là par hasard…Ne vous inquiétez pas, nous ne risquons pas grand chose à part le vol ici. Et même ça… ici la mentalité n’est pas de frapper ou de tuer avant de voler, ils essaient de te voler et si tu résiste, là seulement tu peux avoir de gros problèmes. Avec nos gilets, ils savent que l’on fait partit de la Congrégation du Bon Pasteur et par le caractère religieux de celle-ci et son charisme au sein du bidonville nous ne sommes que très rarement les proies de vol (et jusqu'à aujourd’hui, ce n’est pas arrivé…je touche du bois !). Les Sœurs sont plus prévenantes et attentionnées que des mères donc ont est toujours accompagnés pour monter et descendre du bidonville.



La chapelle est constituée de 3 étages : Au RDC, se trouve le  cabinet de la psychologue Myriam.     Au 1er étage: une bibliothèque, deux salles d’aides aux devoirs et une salle informatique. Au 2ème étage une grande salle ou sont célébrées les messes, baptêmes…dont une petite salle ou se déroulent les entretiens avec l’assistante sociale, les visites des docteurs, dentistes, et autres ophtalmologues. Dernier étage, une terrasse où les enfants élaborent un projet d’hydroponie (Culture de plante hors sol) et une grande salle qui est un peu une sorte de salle des fêtes, salle de réunion…

En juillet 2008 à été créé un projet du nom de PINIFE “Proyecto para una ninez feliz”, à l’initiative d’une ONG Canadienne du nom de Chalice.
Ce projet a pour ambition d’améliorer la vie des enfants et de leur donner des chances de réussite, grâce a un système de parrainage. Sont sélectionnés les enfants les plus pauvres du Pino, (il est évident que tout les enfants du Pino sont très pauvres comparés aux pauvres que l’on a en France, mais il s’agit là de faire passer en premier ceux qui sont dans une situation d’extrême pauvreté, c'est-à-dire, ceux qui vivent dans des maisons faites de cartons, tôles, terre friable, sans eau courante, ni électricité et parfois même sans fenêtre).
Pour chaque enfant du bidonville, dès 5 ans, qui a été inscrit, il est constitué un dossier que l’on envoi à l’ONG Canadienne, dans l’espoir de trouver un parrain. Les parrains ont pour devoir de contribuer à l’éducation et la santé de l’enfant (outils scolaires, vêtements, cartables, cadeau pour les anniversaires, financement des bilans médicaux, des analyses de laboratoire, médicaments, thérapies psychologiques…) pour une durée indéterminée (malheureusement ce parrainage ne dure pas tout le temps que l’enfant en a besoin, mais seulement le temps que le parrain le souhaite). En échange, le parrain reçoit des nouvelles régulières de l’enfant (lettres écrites par l’enfant et traduites, bilan de santé, bilan scolaire…) et peut s’il le souhaite et s’il en a les moyens,  venir lui rendre visite dans la maison des Sœurs. 

Ce sont les Sœurs de la congrégation du Bon Pasteur qui mettent en œuvre ce projet au Pérou. La congrégation du Bon Pasteur est une congrégation française qui s’est « expatriée » à l’étranger. La maison mère se trouve à Angers. 

Je vous présente les Sœurs et les intervenants avec qui on travail au Bidonville :

l'équipe de volontaires au complet !

Juan, le professeur et musicien

Soeur Karla, la directrice du projet

Luciliana, la traductrice

Marty, le traducteur

Marco, l'assistant et intervenant

Pierina, la gerante des stocks

Renzo, l'informaticien
Soeur Adela

Soeur Rosa Belle

Soyla, l'assistante sociale


Il y a aussi des sous projets tel que « Pino Salubre » qui a pour ambition d’éduquer les habitants du Pino afin qu’ils gardent leurs rues propres. Le samedi 16 octobre, on s’est tous donné rendez-vous dans les rues du Pino à 7h du matin pour aller débarrasser les rues de toutes les ordures, et dieu sait si il y en a beaucoup ! Eh oui malheureusement, bien qu’elle soit venue nous donner un coup de main aujourd’hui, la Municipalité de Lima ne fait pas ce boulot, elle préfère s’occuper du bien être des riches…C’est un projet fastidieux, et je vous assure que quand vous voyer l’état des rues et des « maisons » qui sont faites pour certaines elles mêmes avec des ordures…vous vous dites qu’il faudrait des années pour tout nettoyer ou du moins une brigade d’au moins 100 personnes tous les jours pendant un mois entier…en bref un miracle !! Le problème ne vient pas seulement de la Municipalité, les habitants habitués à vivre dans la saleté et le désordre ne font même plus l’effort de jeter leurs poubelles dans des endroits adéquates, ils se contentent de les jeter comme ça en plein milieu des  rues, les chiens se faisant alors un plaisir de les déchiqueter et de les répandre partout…Nous étions une trentaine à tout nettoyer, des plus petits (dès 7 ans) aux plus grands (70 ans passés !).













Il y a aussi le projet « Vivienda Saludable », dont le but est d’aider les familles qui vivent dans un état de pauvreté extrême, à malgré tout garder leur lieu d’habitation propre, pour leur bien être physique et mental. Ou encore, un projet d’hydroponie (culture de plantes hors sol), car ici il on ne peut rien faire pousser, manque d’espace, pollution…Et un autre qui consiste à recycler le papier. Il y a bien sûr pleins d’autres projets…dont les nôtres : Antho est en train de mettre en place une sortie éducative au Zoo pour les enfants du Pino et  moi je commence à  organiser des ateliers de confections de bijoux fantaisies et des ateliers de français. Pour financer nos projets, Antho a fait faire des maillots de foot et de volley, avec un logo créer spécialement pour représenter ce quartier,   ainsi que des Croque-monsieur que l’on vends presque tout les jours dans la petite boutique de la paroisse.




Petit clin d' œil aux couleurs de Canet

J'invente des chansons dans lesquelles j'incruste des paroles pour faire la pub des teeshirt !!!


Anthony et moi faisons partie d’un projet d’éducation. Les enfants qui le souhaitent, peuvent venir après l’école pour qu’on les aides à faire leurs devoirs : beaucoup de math, pas mal de dessins sur l’histoire du Pérou, de l’espagnol, de l’anglais et de la religion (enfin nous ont s’arrête à l’anglais !).  Les enfants ont de 6 à 15 ans. La grande majorité d’entre eux ont une situation familiale plutôt difficile : parents analphabètes ou qui ont quittés très tôt l’école, orphelins qui vivent avec leurs grands parents, familles qui vivent à 12 personnes dans une pièce, conditions matérielles pour étudier inadéquate ou inexistantes…
Je pense aussi que les parents qui liront mon article comprendront aisément  qu’il est difficile est fatigant d’aider un enfant à faire ses devoirs car cela demande de la patience, de la disponibilité et de la pédagogie… et une bonne mémoire ! Moi perso, je ne me souvenais déjà plus comment on faisait les divisions à virgule…sans calculette bien sûr…
Nous aidons des enfants qui parfois ne savent que très peu lire et écrire car ils ont été scolarisés tard, ou bien, leur assistance à l’école était irrégulière. Grâce à l’aide de volontaires comme nous, nous espérons que les enfants puissent continuer à aller à l’école le plus tard possible en ayant de bonnes notes.
Il est aussi certain que notre aide permet aux enfants de pouvoir discuter, se confier et apprendre des autres cultures.
Bon et puis bien sûr on n’oubli pas de s’amuser ici ! On fait des concours de bras de fer, on anime les anniversaires, on apprend des tours de magie…La plupart d’entre eux sont très extravertis et quand ils sont un peu trop excités, qu’ils n’arrêtent pas de gesticuler, crier, se chamailler et qu’il nous est impossible de leur faire faire leur devoirs et quand surtout ils nous fatiguent, on leur apprend de nouveaux jeux comme par exemple « Le roi du silence » (le premier qui parle a perdu !), cache-cache (sauf qu’on les laisse se cacher et que l’on ne va pas les chercher…oui je sais, c’est cruel…) et celui qui personnellement me fait le plus marrer, c’est  « Le jeu de celui qui va le plus loin de moi » (j’imagine que je n’ai pas besoin de vous expliquer le but, vous aurez compris…).
Les enfants sont avides de connaissances. Ils veulent qu’on leurs apprennent toujours plus de phrases et  de chansons françaises, et ça les faits rires quand on parle en français. Dernièrement je leur ai appris le jeu « 1, 2,3 soleil ». Ils ne connaissaient pas et ils se sont régalés, ils y ont joué au moins pendant 2h ! Chaque nouvelles choses que je leurs apprends, ils le gardent jalousement pour eux et leurs meilleurs amis, et refusent catégoriquement de l’apprendre aux autres enfants !
Ma relation avec Anthony les intéresse aussi beaucoup, c’est la première fois qu’ils ont un couple de volontaires en face d’eux. Alors ils sont tout le temps en train de demander qu’on se fasse des bisous….ils me font rire !












Mes preferées!!!

Ma petite Marie Luz

Mon petit groupe de fans !

Ils adorent se mesurer à moi, mais ils gagnent jamais!!



Voilà, voilà ! J’imagine que c’était dur de lire tout ce texte…j’espère ne pas vous avoir ennuyé ou endormi !!
Je vous embrasse, merci de continuer à visitez mon blog. A bientôt avec un article sur notre voyage en Equateur!

3 commentaires:

  1. Je vous félicite à vous deux pour ce très beau projet. Vous êtes en train de réaliser une expérience magnifique, quelque chose qui vous changera à jamais.
    Les Péruviens ont beaucoup de chance de recevoir tant de générosité.
    Je prend énormément de plaisir à me balader sur le mur Facebook de Antho et félicitation à Manon pour ce site.

    Bon courage à vous, et continuez à représenter dignement le sud de la France.


    Loic (Sanchez)

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  2. félicitation a toi manon pour tenir aussi parfaitement ton blog! tes articles sont très interessant!! toute la famille est fiere de vous et de tout ce que vous accomplissez!! gros gros bisous a bientot

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  3. bravo manon, c'est beau de découvrir ce pays que j'ai toujours révé de visiter avec vos yeux.
    attends avec impatiente la suite
    mille bisous

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